formation ASAP

3 modules

thématiques

3 référents permanents

3 artistes invités

Formation dirigée par Mélisa Noël et encadrée par une équipe permanente

Mélisa Noël

DANSEUSE, CHORÉGRAPHE ET PÉDAGOGUE

Olivier Lefrançois​

DANSEUR, CHORÉGRAPHE, FORMATEUR AFCMD

Stéphanie Jardin

danseuse, assistante chorégraphe et pédagogue

Les objectifs de la formation

Approfondir

ses techniques de corps et de danse, en acquérir des nouvelles

Comprendre

et développer sa singularité artistique, son propre langage

Expérimenter

des situations de jeux et de représentations diversifiées

Rencontrer

différents acteurs de la scène chorégraphique pour forger son expérience d’interprète

Acquérir

des modes de composition

Intervenants pour l’édition 2022

Intervenants des éditions précédentes

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MALIK
ADDA

MALIK ADDA

Ezio-Schiavulli (1)

EZIO SCHIAVULLI

Cie Ezioshiavulli

Portrait Klo 2019 (retouchée)-min

CHLOE HERNANDEZ

Cie YMA - EDITION 2020

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RÉMI
LECLERC

CIE Humanophones - EDITION 2020

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MARINE
MANE

Cie In Vitro - EDITION 2020

Yan rabaland

YAN RABALLAND

Cie Contrepoint - EDITION 2020

Candidature


Pour candidater à l'audition d'entrée :
1. Répondre au questionnaire en suivant ce lien
2. Envoyer CV + lettre de motivation et liens vidéo
3. Régler votre adhésion à la compagnie (10 €)

Contact

Compagnie Soon • Formation ASAP

Boom'structur Pôle chorégraphique
190-194 boulevard Gustave Flaubert
63100 Clermont-Ferrand

Contacts
asapformations@gmail.com

Mélisa Noël (chorégraphe)
compagniesoon@gmail.com

Samantha Julien (administratrice) productions.soon@gmail.com

Vous souhaitez avoir plus d’informations sur la formation ?

MELISA NOËL

Danseuse contemporaine, elle est influencée par son béguin pour la culture Hip hop, la soul music, et le chant … Elle suivra sa formation initiale à l’Ecole de Danse de Clermont-Ferrand, suivra une formation continue en Analyse Fonctionnelle du Mouvement Dansé au CND de Pantin en 2006, se nourrira de nombreux stages avec des Chorégraphes et d’autres intervenants (La Zampa, Christine Lenteric, Mathilde Monfreux, Patricia Kuypers, Les Slovaks, David Zambrano…)tout au long de son parcours, obtiendra son Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine en 2016. Ses premières expériences du travail de création et de la scène grâce à Christian Bourigault (2002) et Hervé Koubi (2003 à 2007) sont décisives. En 2004, Elle participe à la création du Collectif Dynamo implanté à Clermont-Ferrand dans lequel elle oeuvrera en tant que danseuse et chorégraphe avec entre autres la série Oulala, hommages à des grandes artistes de la musique…(encore sur les routes) puis elle créera en 2014 la Cie Soon pour resserrer sa démarche autour de la musique, la danse et la performance(1 création A voodoo child et 2 dispositifs performatifs Les Inédits et Les Get Well Soon sont en tournée). En parallèle, elle développe un travail de sensibilisation et de transmission conséquent auprès de différents publics amateurs et professionnels (écoles, collèges, université, conservatoire, foyers, hôpitaux, centre pénitencier, formation professionnelle…). Elle poursuit son parcours d’interprète avec la Cie Malka depuis 2008 (En attendant la pluie, Ocni, Un casse-noisette et Têtes d’affiche qui est actuellement en tournée). Elle est également danseuse-comédienne pour Cie Les Rescapés de la Fosse Commune ainsi que pour la Cie La Lisière. En 2010, elle est l’assistante chorégraphe de Frank Micheletti du Kubilaï Khan Investigations pour le spectacle/ performance Constellations 2 et danse dans celui-ci ainsi que dans la 3ème édition. Elle effectuera une reprise de rôle dans la pièce In Bloom un Sacre du Printemps de la Cie Chute Libre dès septembre 2017, tournée jusqu’à janvier 2018.

OLIVIER LEFRANCOIS

Danseur, chorégraphe et pédagogue. Sa première rencontre avec la danse remonte à 1983. Il crée sa première compagnie de danse hip- hop « XYZ » en 1988 et, jusqu’en 2000, exerce cette danse principalement dans l’événementiel et à la télévision (Succé Fou, Sébastien c’est fou, Jacques Martin, Champs et Elysés, Clip des Gypsy King, Cheb Khaleb, Jacques Higelin…) En parallèle, il est interprète pour des compagnies de jazz (Claudette Walker en 1988 et René Deshauteur en 1992/1993), de danse contemporaine (Jean-Michel Agus en 1994), des opéras en danse néo- classique et contemporaine, sur les scènes de Covent Garden, de l’Opéra Bastille, du Théâtre du Châtelet (King Arthur de Ron Howel en 1993, Mahagony de Shun Walsh en 1995, Rigoletto de Jérôme Savary en 1996…).

À partir de l‘année 2000, il se consacre entièrement à la danse hip- hop, comme interprète, chorégraphe et metteur en scène. Il met en scène plusieurs pièces parmi lesquelles « Racine » des Wanted Posse et « Buanattitude » de Junior Bosila. Il assiste également les chorégraphes Bouba Landrille Tchouda (compagnie Malka), Bintou Dembélé (compagnie La Rualité), Sébastien Lefrançois (compagnie Trafic de Styles) et Farid Berki (compagnie Melting Spot, pour laquelle il fait également partie des interprètes des spectacles « Hip Hop Aura » et « Les enfants perdus »)… Il assiste aux répétitions des compagnies de Kader Attou, Farid Berki, Hamid Ben Mahi, Anthony Egéa, Kimson et David Cola et analyse les modes de compositions chorégraphiques, les modes de transmissions et ce qui constitue la particularité des différentes écritures.

En 2010, avec sa cie Espace des sens, il crée « Prière de Femme. Puis suivent les créations « O.Keskia » (2008), « Conférence dansée » (2011), «Qu’en sera-t-il d’hier ? », «Paroles d’anciens » (2013) qui tournent régulièrement. En 2015 il co-écrit le duo « E-CHANGE » avec Hakim Maiche, et « Be a boy n’est pas l’homme que je suis » avec la chanteuse comédienne Mérielle Mérine, projets soutenus par le CCN de la Rochelle, le CCN de Créteil, Drac Ile de France et le Centre de danse du Galion à Aulnay-sous-Bois. En 2016 suit « Trace, empreinte et écriture » avec Kalouf (graffeur) et « Mouvement T » soutenus par le CG 93 et le Centre de danse du Galion à Aulnay-sous-Bois. Il a obtenu le diplôme d’état en danse contemporaine et le diplôme de formateur de formateurs en « AFCMD » (analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé) au Centre National de la Danse.En 2012, il participe au film « Approches somatiques et création artistique sur l’AFCMD » avec Odile Rouquet.

En 2013, le CCN de La Rochelle, en partenariat avec le CESMD de Poitou-Charentes, lui commandent des écrits sur les différentes esthétiques de danse hip- hop en France. Il enseigne les modes de composition et donne des cours techniques de hip-hop à l’Ecole des Sables (Sénégal), faisant un lien entre les danses traditionnelles et les techniques fondamentales de la danse hip-hop.

Il est directeur pédagogique pour la formation de formateur en danse hip-hop à l’ADIAM 91, ACT-ART 77.  Il enseigne l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé et les modes de compositions à la Juste Debout School, pour l’ADIAM 94 et 67, au Centre de formation Rêvolution du chorégraphe Anthony Egéa à Bordeaux, à l’école d’Anne Marie Porras et à l’école James Carles (pour le DE jazz et contemporain) à l’université de Corse(DE Jazz), à Poitier dans la formation pour les formateurs spécialistes en AFCMD pour le DE.

Il a été Jury pour le DE à L’école d’Anne Marie Porras EpseDanse, au Studio du Cours, au CEFEDEM de Normandie et au CESMD d’Aquitaine, à l’école James Carlès, à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse. Il enseigne l’AFCMD au CND de Pantin (formation des 200h au DE contemporain) et à l’institut français de Casablanca.

STéPHANIE JARDIN

Autodidacte à la danse métissée, elle s’est formée entre Clermont Ferrand, Montpellier, Paris et Ouagadougou aux danses Hip Hop,House, Gwoka et traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.

Depuis sa première rencontre professionnelle avec la compagnie Malka en 2005, elle travaille avec des compagnies de danse Hip Hop comme E.Go, Alexandra N’Possee, Nomade ou Tenseï, ainsi qu’avec des chorégraphes aux esthétiques hybrides comme Mélisa Noël (Compagnie Soon), Milène Duhameau (compagnie Daruma)  ou au croisement des disciplines avec les Guêpes Rouges Théâtre ou la compagnie Dife Kako, autant sur des projets de création que de transmission.  Elle se nourrit de la diversité des formes et des espaces que lui offrent ces collaborations et développe un vocabulaire contemporain qui lui est singulier. 

Pédagogue, formatrice, parfois regard extérieur ou assistante chorégraphique, elle appelle dans sa danse et sa transmission des outils et des formes dérivées de diverses influences, avec énergie et sincérité.

Depuis 15 ans elle transmet la danse à différents types de public en conservatoire, école de danse ou en institutions spécialisées type IME, ITEP, EPHAD, milieu carcéral et mène des ateliers chorégraphiques amateurs au sein des compagnies avec lesquelles elle travaille… (cie Ego au Burkina Faso, Cie Soon, Cie Daruma et cie Dife Kako aux antilles et Guyane)

Entre 2006 et 2010, En validant une Licence de psychologie Clinique à Montpellier, elle suit deux formations de formateurs en danse hip hop encadrée par l’ADDMD puis l’école municipale de danse de Clermont Ferrand, aux côtés de Mic Guillaumes, Stéphanie Nataf, Pierre Bolo, Olivier Lefrancois et Aurélien Kairo.

Pour approfondir ses outils de transmission : Elle suit deux Formations au CND de Lyon sur « pédagogie et danses traditionnelles » et « Danse et handicap » ; Valide un brevet d’intervenant en art thérapie à l’université de Tours en 2011 et évolue depuis 2014 comme formatrice dans des instituts de formation de l’éducation nationale ou du travail social.

EMMANUEL EGGERMONT

Formé à la danse contemporaine au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (1999). En 2002, après trois ans aux côtés de Carmen Werner à Madrid, il est invité à Séoul pour intervenir au sein d’un projet mêlant pédagogie et chorégraphie. De ces deux années passées en Corée du Sud et de sa collaboration de plus de dix ans avec Raimund Hoghe (Boléro Variations, Si je meurs laissez le balcon ouvert et L’Après-midi…), il en a tiré une attention pour l’essence, pour l’essentiel. Ses projets chorégraphiques, il les développe depuis 2007 à Lille au sein de L’Anthracite. Avec un goût tangible pour l’art plastique et l’architecture, il développe une écriture singulière, des images aux résonances expressionnistes côtoient des tonalités plus performatives et une danse abstraite à la rigueur technique et esthétique. De 2010 à 2016, Emmanuel Eggermont était en résidence de recherche à L’L (lieu de recherche expérimentale en arts de la scène à Bruxelles). Un processus qui a abouti à plusieurs pièces, dont Vorspiel (2013), pièce soutenue par l’ensemble des CDCN, pour laquelle il invite musiciens, acteurs et plasticiens à se joindre à la représentation. En 2014, il est invité par la SACD à participer aux Sujets à Vif au festival In d’Avignon. Emmanuel Eggermont est lauréat de la bourse d’écriture de l’association Beaumarchais pour le solo Strange Fruit créé en mai 2015 au FRAC Alsace, projet de regards croisés artistiques autour d’une archive historique récemment découverte. En 2017, L’Anthracite crée Πόλις (Polis), cinq danseurs interrogent le processus de la formation de la cité à travers le prisme de rencontres (historiens, archéologues, habitants…). En 2019, Le Gymnase| CDCN de Roubaix lui commande la création d’un pièce jeune public La Méthode des Phosphènes dans le cadre du dispositif Twice. 2020 voit la création d’Aberration pièce solo questionnant la reconstruction post-traumatique. Emmanuel Eggermont est artiste associé au Centre Chorégraphique de Tours (2019-2021).

MALIK ADDA

Percussionniste autodidacte, Malik se forme, durant ses premières années de pratique, auprès de groupes issus d’horizons variés. Dans le même temps, il a l’occasion d’accompagner des musiciens tels que Michel Petrucciani, Tony Bonfils, Daniel Huck, Lionel et Stéphane Belmondo, lors de jam-sessions, ce qui le sensibilise grandement au jazz. A partir de 1995, il intègre différentes formations et entame une carrière de musicien professionnel. Mêlant toutes ses influences musicales, il travaille à la création de spectacles et contes pour enfants, parallèlement à son activité d’enseignant et d’intervenant musical. Il participe à des enregistrements en studio et en concert, ce qui le fait naviguer entre divers genres musicaux, allant de la musique traditionnelle à la musique classique. Il développe dans le même temps sa pratique instrumentale des percussions digitales, s’attachant à tenir compte de leurs différents contextes traditionnels, tout en les incluant dans les musiques actuelles et improvisées. S’orientant ensuite vers l’étude des percussions de méditerranée et d’orient, il rencontre et travaille avec plusieurs musiciens en Espagne, au Portugal, en Italie, etc., autour de répertoires musicaux de méditerranée. Très attaché à la mixité culturelle et à la musique populaire, il multiplie les collaborations et formules au sein desquelles il développe ces deux aspects : flamenco-jazz, musiques du monde, etc… (ce qui lui permet entre autres d’accompagner sur scène Alfio Origlio, ou encore Paco el Lobo) et est à l’initiative de divers projets aux multiples couleurs (jazz oriental, musiques traditionnelles d’Auvergne et d’Orient, d’Europe du nord et de Méditerranée, flamenco-jazz…). Il propose aujourd’hui plusieurs répertoires alliant musiques traditionnelles populaires d’ici et d’ailleurs et musiques improvisées, regroupant plusieurs formations telles que Méditerrasia, Escales, Dimasté. De sa rencontre avec Paco el Lobo (cante et guitare), naît le duo Gibraltar, une invitation à la découverte d’un répertoire flamenco, enrichi des sonorités de diverses percussions de méditerranée. Il crée également un projet solo autour de l’évolution des percussions digitales et leur pratique à travers le temps et les différentes cultures (bendir, cajon, udu, tars, handpan…).

José atoulou
aka exiley dahomé

Passionné d’écriture, de musique et de la culture hip hop, José Attoulou écrit ses premières lignes autour de 2008. Mais c’est vers 2009 qu’il débute sa carrière et qu’il rejoint le collectif Dans La Cuisine (Collectif composé de grapheurs, rappeurs, infographistes, beatmakers) pour le plaisir de rimer et de freestyler sur des faces B dans des open mic maison. Très vite il s’intéresse au beatmaking comme art à part entière. Il est particulièrement influencé par des beatmakers de Détroit et Californie (Jay Dee, Black Milk, Flying Lotus…), mais il trouve aussi son inspiration dans divers styles musicaux tels que le Jazz, l’électro ou la musique Africaine.

Exiley Dahomé a été récompensé et reconnu, notamment par les titres suivants :

  • Vice-champion Lord Of The Beat Lyon 2017
  • Vice-champion Beatdance Contest 2017
  • Champion Break The Beat 2018
  • Champion In-studio Producer Experience Paris 2018
  • 4e place au Instros Showcase Londres 2019
  • Direction d’ateliers de Mao et de création sonore depuis 2019 auprès de divers publics

EZIO SCHIAVULLI | Cie Ezioshiavulli

Ezio Schiavulli né à Bari, Italie, en 1979. Après l‘obtention de son diplôme en chimie industrielle, Ezio entre au conservatoire de Milan sous la direction de Susanna Beltrami. Il y suit une formation classique, contemporaine, moderne ainsi que théâtrale et musicale, durant trois ans. Il rejoint la sixième année de formation de la ―London Contemporary of Dancing‖ et termine sa formation au ―Centro della Danza Aterballetto‖. Dès lors, il collabore avec divers chorégraphes et metteurs en scène : F. Branciaroli (Italie), S. Beltrami (Italie), L. Petrillo (Italie), M. Baldwin (Rambert Ballett – Royaume-Uni), Y. Alexandre (France), M. Blandini-G.Battezzato(TeatridelVento- France), Olivier Py (Avignon), Grand Théâtre de Genève ( Suisse), L. Hoche (France), L. Josefsson (Suède), D. Drouard (France), Caroline Bo (France), F. Ounchiouene (France). En 2004, il mène son premier projet chorégraphique et fonde en 2007 l‘association Expresso Forma – Compagnie Ezio Schiavulli. A la tête de cette compagnie, Ezio développe avec son équipe un travail de recherche sur plusieurs tissages de création et union de langages, au travers de diverses rencontres artistiques. En 2009 il signe, avec sa compagnie, une convention avec le département de la Seine-et-Marne (77)et 3 villes partenaires. Avec cela il dirige en section « danse » le centre culturel « LA FERME DU PLATEAU » a‘ Tournan en Brie. Donnant a‘ ce lieu une identité‘ de recherche et production de l‘art chorégraphique. A ce jour, Ezio a signé quinze créations et performances et s’est vu attribuer en 2013 le titre de membre du Conseil International de la Danse (UNESCO). En 2016 crée une pièce pour 15 danseurs du Centre Chorégraphique National Opéra Ballet du Rhin. Il enseigne également la technique contemporaine « Physical Movement » dans différentes compagnies et centres de formation en Europe. En 2016 intervient comme enseignent de Master en Art du Spectacle-Danse pour l‘Université de Strasbourg. En 2013 constitue une structure administratif en Italie EZ3 Diffusione Coreografiche. Grace a cela mène un travail de rencontres chorégraphiques Européen dans le territoire de la région des Pouilles, un réseau régionale de centres de formation. Directeur artistique, en 2015, du Festival Gravina_Murgia Danza dans la région des Pouilles en Italie du sud.

CHLOE HERNANDEZ | Cie Yma

Chorégraphe et interprète

 

Chloé Hernandez se forme au Conservatoire National de Région à Toulouse en 1996 puis intègre le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers en 1999. En 2001, elle crée le solo Cent fois le soir…, inspiré de « Lettre d’une inconnue » de Stéphan Zweig. Tout au long de sa carrière, sa danse est nourrie par les mots, dont elle aime l’impulsion qu’ils donnent aux gestes, aux  mouvements et aux intentions. Le texte, la voix et le corps se heurtent et s’enchevêtrent pour former un double langage. Elle confirme son amour pour le théâtre physique, en travaillant avec les metteuses en scène Tamar Daly et Saida Mezgueldi et les chorégraphes Mohamed Shafik, Laurence Rondoni, Dominique Boivin et Valérie Rivière. 

 

Parallèlement à son parcours d’interprète pour Régis Obadia, Abou Lagraa, Ezio Schiavulli et Paco Décina, elle rejoint le collectif CdansC en 2006 en tant que chorégraphe de « lun@.rêves » une pièce jeune public, « List’ic » un duo, «Enginar » en collaboration avec le collectif Turc Çiplak Ayaklar. 

 

Installée en 2010 à Mézin, un village du Lot et Garonne, elle poursuit son travail d’écriture chorégraphique aux cotés d’Orin Camus qu’elle rencontre au conservatoire de Toulouse et qui l’accompagne tout au long de son parcours. Ils choisissent de mêler  leur créativité, de faire l’expérience de la complémentarité, au service d’un projet commun qu’est la compagnie Yma.

 

La compagnie s’est implantée en 2012 à Mézin, avec l’envie de compléter une offre culturelle de proximité et en proposant d’animer un lieu où la création serait le point central, par l’accueil d’artistes en résidence, par l’organisation d’expositions, de projections, de concerts, de performances, et de toute autre activité artistique qui pourrait y germer. L’ancienne chapelle qui abritera cet espace partagé, en plein centre bourg, est un lieu inspirant, propice à la création. Toutes les activités de l’association, la production de pièces chorégraphiques, l’organisation d’ateliers de pratique artistique et de stages, les éditions de 2012 et 2013 du festival les Arts Maniacs mêlant danse, musique et performance, convergent vers cet idéal d’ouverture et de partage qui anime le travail de la compagnie.

 

Actuellement, Yma dispose d’un répertoire de sept pièces chorégraphiques : trois soli, « Here comes the Chaos », « L’Homme assis » et « Circle Moods », une série de duos et soli en forme courte, « Next Couple », la pièce jeune public « Livres in Love », une pièce pour six danseurs, « Les Pétitions du Corps », et enfin un duo « Vous ne comprenez rien à la Lune ». 

 

Chloé Hernandez et Orin Camus œuvrent communément, puisant dans l’énergie du hip hop et le minimalisme de la danse contemporaine dont se teinte leur écriture. Le travail du corps joue avec les rythmes naturels des émotions, sonde l’expressivité du geste. Les interprètes explorent les mouvements propres à leur personnalité, se mettent en relation à l’autre, à l’espace et aux autres arts. Quelle que soit l’impulsion première, la musique, la lumière et la vidéo font partie intégrante du processus de recherche. Elles accentuent le travail d’espace, créent des matières et par une strate sensible, amplifient les mouvements de leur vibration pour ouvrir davantage encore l’espace imaginaire. Elles stimulent les sens, activent les perceptions, et deviennent l’extension d’une chorégraphie qui se déploie à mesure de la partition musicale.

Attentifs au silence et à la lenteur, Chloé et Orin s’accordent sur le travail de qualité du mouvement et de précision du geste, il s’insinue avec douceur et souplesse, au service de sa propre écoute intérieure et prend le temps d’apparaître, de s’accomplir. Le souffle harmonise les mouvements et étoffe un peu plus leur quête d’un voyage où chacun révèle sa mémoire. Nous livrant un monde de sensations, nous faisant gouter aux secrets du langage des corps.

 

REMI LECLERC | CIE HUMANOPHONES

Rémi Leclerc est le fondateur, directeur artistique, compositeur de l’aventure Humanophones. Il crée le duo atypique Human Player (Tournées JMF 2008 -2011) avec Tioneb. Il collabore en tant que pianiste avec Abdu Salim, Tonton Salut, Magalie Pietri, Leon Parker. Rémi Leclerc joue également dans Stabat Akish signé par John Zorn du label TZADIK , La Tarentule, Hancock en stock (hommage à Herbie Hancock), Dounshaq, Et Hop… (Nancy Jazz Pulsations/Festival Radio France /Rio loco/Jazz

sur son 31…).

 

MARINE MANE | Cie In Vitro

Disséquer les relations humaines et la mise en jeu des corps dans le dispositif scénique : Marine Mane a ainsi forgé son identité de metteure en scène à la tête de La Tramédie, compagnie issue de l’école de la Comédie de Reims. Lancés en 2012, les Laboratoires de Traverse permettent à Marine Mane d’enclencher un processus de recherche indissociable de sa démarche de création, et de le partager avec d’autres artistes de tous horizons. En redéfinissant son identité de metteure en scène à la tête de la Compagnie In Vitro (née en 2013), elle creuse un même sillon centré sur les relations humaines, tout en l’inscrivant dans un paysage artistique résolument transdisciplinaire.Aujourd’hui à la tête de la Compagnie In Vitro (née en 2013 à Reims), lauréate de la Bourse Beaumarchais/SACD «Ecrire pour le cirque», Marine Mane creuse un même sillon centré sur les relations humaines, en l’inscrivant dans un paysage artistique résolument transdisciplinaire. Marine Mane intègre, en 1997, les classes de La Comédie de Reims, dirigée par Christian Schiaretti. Il l’engage à sa sortie comme assistante à la mise en scène au sein de la troupe permanente. Au cours de ces années, elle joue sous la direction de Grégoire Ingold, metteur en scène associé à La Comédie de Reims.