Sous l’influence des figures emblématiques que sont Nina Simone, Janis Joplin, Etta James, Jimi Hendrix ou encore PJ Harvey, A voodoo child tisse un parallèle avec les concerts de rock, de jazz et de soul : états, lâcher prise, adresse au public. Tout part du rythme, de l’énergie brute, de la force dynamique, pour mieux se perdre, se surprendre, faire émerger un état d’urgence, de la puissance et de la fragilité à la fois.

Elle chante de la soul, du rock peut-être.
Elle tangue et vacille,
danse l’équilibre et la transe.

La grâce et la sauvagerie.
Les exubérances et les fêlures.
La dérision et la déraison.

Convoquer les esprits,
réveiller les démons,
défier ses peurs,
se mettre à nu,
parler des origines,
provoquer les éléments,
faire gronder le sol, fouler l’urgence au pied,
s’accrocher au vide, s’abandonner au rythme
pour que les corps s’électrisent,
que la musique enfle,
que la voix se libère
et que le sens vacille.

Pour que, peut-être, tout s’apaise .