Chorégraphe et interprète : Mélisa Noël

Danseuse et performeuse : Stéphanie Jardin

Accordéonistes : Julien Locatelli et Jean-Michel Bencetti 

 

Les Inédits

Spectacle où les cartes sont redistribuées à chaque date…

Lorsqu’une écriture se confronte à l’improvisation, lorsqu’un répertoire extrêmement codifié rencontre les esthétiques actuelles, la danse ouvre les possibles d’écoute et d’interprétation d’une mélodie. Les 2 genres, les 2 répertoires, avec leurs codes et méthodes bien précis, se jouent l’un de l’autre, se titillent, se provoquent, se déstabilisent pour susciter le rire ou l’émotion, la grâce ou l’impertinence.

La proposition chorégraphique interroge l’instant, se pose en contrepoint ludique, poétique, parfois burlesque de la musique.
La musique, du début de l’apprentissage à son expression la plus aboutie, s’élabore à partir de la pulsation qui émerge du mouvement du corps. L’improvisation induit un état de pleine conscience, d’adaptation et de « jeu » de soi dans son environnement. C’est s’approprier le bain sonore, visuel, la présence de l’Autre pour interpréter. Un engagement physique et cérébral constant, qui exige une disponibilité du corps, des capacités d’écoute, d’acceptation et d’adaptation.
Comment trouver la spontanéité et l’état propre à l’improvisation dans une partition fixe et écrite ? Comment être dans cet état de conscience disponible à tout, en restant « lisible » pour soi, ses partenaires et le spectateur ?

Pour commencer la partie, désigner les participants afin de constituer 3 équipes.
Equipe n°1 : Mélisa Noël et Stéphanie Jardin, danseuses un tantinet joueuses
Equipe n° 2 : les élèves du Centre National et International de Musique et d’Accordéon de SaintSauves, accordéonistes intrépides
Equipe n°3 : une centaine de spectateurs, de 7 à 77 ans, curieux de nature et avides d’expériences.
Ensuite, sélectionner un répertoire musical éclectique, du trad au contemporain, du jazz au classique.

Choisir avec attention le terrain de jeu.

Prendre le temps que les musiciens et les danseuses s’apprivoisent (mais pas trop). Faire entrer les spectateurs sur la piste. Tout en regardant le spectacle, autoriser les orteils à trépigner, l’imagination à vagabonder, l’épaule à battre la mesure. Lancer les dés et se laisser prendre au jeu. La partie est gagnée lorsque les spectateurs gambillent à leur tour !

Dates à venir

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Dossier et fiche technique

Partenaires

Création coproduite par la Colloc’ de la Culture de Cournon d’Auvergne et la communauté de communes Dômes Sancy Artense dans le cadre de la convention Biennale DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et Conseil Départemental du Puy-de-Dôme «Artistes en territoire».

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